L’hémorragie se poursuit aux États-Unis pour Ripple. C’est au tour de la filiale US d’eToro d’annoncer le retrait du XRP pour ses clients américains. Le trading prendra fin le 3 janvier. La liste s’allonge pour le token.

, annus horribilis pour Ripple et le XRP. Pour la SEC, le jeton ne peut prétendre à la même régulation que l’Ether ou Bitcoin. Le régulateur le qualifie en effet de security, un titre financier. En conséquence, Ripple est dans l’illégalité.

Et tout exchange qui permettrait à des citoyens américains d’en faire l’acquisition sans détenir une licence de la SEC s’expose également à des poursuites. L’industrie crypto se désengage donc rapidement du XRP pour se prémunir de ce risque juridique.

Les retraits des wallets XRP préservés

eToro, un crypto exchange israélien, est un des derniers à prendre cette décision. Celle-ci s’applique uniquement à sa filiale américaine et aux clients résidant dans le pays. Ainsi, à compter du 3 janvier, achats et conversions de XRP ne seront plus possibles.

En revanche, les consommateurs auront toujours la possibilité de procéder à des retraits de jetons Ripple sur leurs wallets. Depuis la semaine dernière, la liste des exchanges suspendant le XRP ne cesse de s’allonger.

Les principaux acteurs du marché appliquent tous, ou presque, une politique équivalente désormais. Le retrait du XRP par Coinbase a certainement fini de convaincre les plus réticents de s’aligner sur cette stratégie.

Elle concerne en effet désormais les grands services crypto comme Binance, conwaytransport.com.au, OKCoin, Wirex ou encore Bittrex. Grayscale dément en revanche la liquidation de ses avoirs en XRP et XLM pour des raisons réglementaires.

Première audience en février pour Ripple

« Les déclarations concernant les ventes importantes d&#;actifs sous-jacents par l&#;un de nos produits d&#;investissement sont fausses et inexactes. Toute baisse importante perçue de la valeur en USD du Grayscale XRP Trust aurait été le résultat d&#;une baisse du prix en USD du XRP » déclare un porte-parole.

Néanmoins, dans une large majorité, les firmes appliqueront donc une suspension du XRP auprès des seuls clients américains. Quelques rares acteurs choisissent d’étendre cette pratique à l’ensemble de leurs activités.

Les appels au calme de Ripple peinent à se faire entendre. Janvier s’annonce comme un mois encore mouvementé pour l’entreprise. Dans les prochaines semaines, elle présentera à la justice sa contre-argumentation. La date de l’audience préliminaire est, quant à elle, fixée en février.